La petite fille sur la banquise

Un livre déchirant, dont on ne ressort pas indemne. Une enfance détruite, une vie déchiquetée.

La petite fille sur la banquise de Adélaïde Bon
La petite fille sur la banquise de Adélaïde Bon

Un viol dans une cage d’escaliers à neuf ans. Et vingts-trois ans après, enfin! Un suspect! Le coupable arrêté. Et avec le procès, la découverte de toutes les autres victimes. Toutes ? Combien de vies détruites par un seul homme ? Cinquante, cent, certainement plus encore.

Un choc ! Un récit bouleversant d’une grande sincérité. Un témoignage absolu sur une vie massacrée, les séquelles, l’appareil policier et judiciaire et la tentative de retrouver la vie.

4e de couv, résumé de l'éditeur ou trouvé ailleurs (pas de moi, donc)
« Elle ne sent pas les méduses s'immiscer en elle ce jour-là, elle ne sait pas qu'elles vont la déporter de sa route, l'attirer vers des profondeurs désertes et inhospitalières, entraver jusqu'au moindre de ses pas, la faire douter de ses poings, rétrécir année après année le monde qui l'entoure à une poche d'air sans issue.

Personne ne la prévient, personne ne lui explique, le monde s'est tu. »
A.B.

Quand ses parents trouvent Adélaïde muette, pleurant sans savoir dire pourquoi, ils l'emmènent au commissariat et portent plainte contre X pour attouchements sexuels. Elle grandit sans rien laisser paraître, le sourire aux lèvres. Des années de souffrance et de solitude, à se battre contre les méduses.

Vingt-trois ans après, elle reçoit un appel de la brigade des mineurs, un suspect a été arrêté. Tout s'accélère